Conférence « Le Gac , les temps d’une œuvre » le 25 juin par Evelyne Artaud
« Il me semble maintenant que j’ai largement influencé tous ces illustrateurs d’autrefois, ces photographes de plateau de cinéma muet que j’ai copiés. Les originaux sont de mon côté. Qu’Umberto Eco lui aussi, ait trouvé l’entrée de ce domaine des images encore chaudes sous la cendre du temps avec un problème époustouflant de perte de mémoire, ne peut que me conforter dans mon idée. » écrivait Jean Le Gac en 2006.
C’est par cet angle du télescopage, renversement, ou résonnance des temps que je voudrais pénétrer l’œuvre de Jean Le Gac afin de tenter de comprendre comment elle se construit au présent, comme un langage tout à fait original et particulier, depuis les premières œuvres des années 70 jusqu’aux toutes dernières intitulées : « Elles sont devenues de nouvelles œuvres » où il réunit des éléments créés à des dizaines d’années de distance, « comme si dit-il, l’oeuvre se poursuivait en dehors de moi » , dans une logique propre et interne à elle-même, laquelle ou lesquelles ?