Semé de sinon

Concert en hommage à Matthieu Acar.

Nicolas Mondon, piano préparé
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Suite Semé d'un sinon III (création)
Clepsydre
Improvisations : Hommages, Berceuses aériennes, Assaut (d'après Simon Augade*)…
* œuvre actuellement installée à Bon Repos
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Le point de départ de ce concert est la volonté de célébrer la mémoire de notre ami pianiste Matthieu Acar, compagnon de mes créations, disparu prématurément l’année dernière, en faisant ré-sonner les dernières notes qu’il a jouées en public, en novembre dernier, à savoir deux de mes pièces pour piano préparé : des extraits esquissés de Semé d’un sinon III et la version courte de Clepsydre — un piano préparé est un instrument dont la sonorité est transformée, « clochifiée », par la pose d’objets, en l’occurrence de la pâte adhésive, entre les cordes du piano.
La composition de Semé d’un sinon III est maintenant achevée et peut être créée. Le reste du programme, qui constitue aussi une sorte d’autoportrait, est conçu à partir de cette préparation du piano (qui fait sonner l’instrument d’une manière spécifique et unique), de la thématique de la mémoire et du jeu entre improvisation et composition. La coexistence de ces deux derniers éléments, qui me définit, est pour moi un des sens possibles de l’expression, empruntée à Georges Perec et dont j’ai ensuite fait le titre d’un cycle de pièces, « semé d’un sinon ».
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Prélude en trois parties* (Grave/mélopée fantôme, une note, vagues)
Semé d’un sinon III, suite pour piano préparé à la mémoire de Matthieu Acar (2022-23) — création mondiale
Hommage à Luis Fernando Rizo Salom* (in memoriam Invenciones Invisibles pour piano)
Hommage à Peter Feuchtwanger* (in memoriam Tariqa II, study in the eastern idiom pour piano)
Hommage à Chick Corea* (in memoriam What Was extrait de l’album Now he sings now he sobs)
Assaut* (débordement de Jesu dulcis memoria)
Sonata II, pour piano très peu préparé (2009)
La lumière n’a pas de bras pour nous porter (1994)
Berceuses aériennes : bulle d’air*, bulle d’erre*, bulle d’eau*
Clepsydre (2017)

Les pièces improvisées sont suivies d’un astérisque ; toutes les autres pièces sont des compositions de Nicolas Mondon (la date d’écriture est indiquée entre parenthèses) sauf La lumière n’a pas de bras pour nous porter, de Gérard Pesson (1958).