J'ai la douceur du peuple effrayante au fond du crâne • Cie Nova - Margaux Eskenazi
Théâtre. Durée 2h
J’ai la douceur du peuple effrayante au fond du crâne est le second volet d’une investigation théâtrale sur les écritures de la décolonisation pour penser nos identités françaises métissées. Nous poursuivions dans Nous sommes de ceux qui disent non à l’ombre (volet 1) l’esquisse des langues qui peuplent notre intime comme une ode aux identités françaises créolisées, aujourd’hui je veux dessiner nos territoires. Comment dans l’exil et la migration, les territoires se frôlent et se côtoient en se réunissant dans un espace commun qui est celui d’une langue aux multiples visages ?
Ce second volet sera une traversée des mémoires, des littératures et des résistances de l’Algérie coloniale à la France d’aujourd’hui, pour dessiner un des visages de la nation française dans laquelle nous avons grandi, faite à jamais d’exils, de métissages, d’imaginaires et de violences tues.
Ce qui nous a surprises en commençant ce travail, c’est le constat que de nombreux français avaient un lien avec l’Algérie : enfants issus de l’immigration, petits-enfants de soldats du contingent, anciens membres de l’OAS, enfants du FLN, harkis, pieds-noirs... Nous y compris. Il nous fallait donc réveiller les mémoires pour définir nos identités
Distribution
Mise en scène Margaux Eskenazi
Conception et écriture Alice Carré et Margaux Eskenazi
Collaboration artistique Alice Carré
Lumières Mariam Rency
Espace Julie Boillot-Savarin
Son Jonathan Martin
Costumes Sarah Lazaro
Régie générale Marine Flores
Avec Armelle Abibou, Elissa Alloula, Malek Lamraoui, Yannick Morzelle, Raphael Naasz, Christophe Ntakabanyura, Eva Rami.
Partenaires :
Production La Compagnie Nova, Coproduction F.A.B
Avec le soutien de la ville des Lilas, du Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis, de Lilas en Scène (dans le cadre d’une convention à la résidence), de la DRAC Ile-de-France (dans le cadre de la résidence action et territoire), de la Ferme Godier, du Studio Théâtre de Stains, du Collectif 12, de La Norville et des Plateaux Solidaires d’Arcadi.
Avec la participation artistique du JTN.
Séance scolaire le 18 janvier à 14h. Séances publiques le jeudi 17 janvier à 20h et le samedi 19 à 18h.
Dans le cadre de la Fabrique du possible du 19 janvier, de 14h à 20h, sur le thème de la littérature algérienne de langue française