Le trio Joubran, ce sont trois frères en osmose. Trois ouds qui ne font qu’un. Des compositions élégantes, émaillées d’improvisations lumineuses en concert. Et l’âme de tout un peuple qui résonne. Sur scène, on les aime exigeants comme des luthiers penchés sur la caisse de résonance de leurs ouds. On est emballé par leur jeu, leurs joutes déliées comme une conversation. Et même, on se régale de leur épatant trio à 6 mains sur un seul instrument, témoignage d’une complicité harmonique et harmonieuse. De retour en sextet avec The Long March, les frères Joubran viennent partager un projet qui ouvre des voies et une coloration musicale nouvelles dans leur parcours artistique commun, démarré il y a près de 20 ans. Leur musique conserve sa dimension spirituelle. L’esprit de leur ami et compatriote, le poète palestinien Mahmoud Darwich, plane au dessus de leurs mélopées poétiques, toutes en nuances subtiles. Un envoûtement musical capable de créer les ambiances les plus atmosphériques comme de déclencher les plus beaux incendies.

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