Exposition « Oursins de la mémoire » de Massinissa Selmani
La pratique du dessin de cet artiste, marquée par la photographie et le photojournalisme, interroge les mécanismes et les règles qui régissent la construction des récits, mais aussi, par extension, les archives, la capture d’événements et leur diffusion.
Massinissa Selmani développe un projet autour de la pratique de la photographie amateur. Son approche s’effectue par le biais de récits personnels liées à des événements exceptionnels et relatés par des personnes de son entourage (son père, notamment, qui a pu photographier la ville de Tizi Ouzou le jour de l’indépendance de l’Algérie). En parallèle, l’artiste s’intéresse à la météo du jour de ces événements. Une manière d’ancrer le fait/l’histoire dans quelque chose de tangible – qui échappe au contrôle d’une forme de récit fabriqué – quand elle est collectée scientifiquement. L’artiste, à travers des récits d’histoires personnelles liées à des événements historiques, mis en concordance avec la météo de ce jour, fabrique une autre forme de récit tout en nous faisant voyager en Algérie lors de célébrations.