Luernos a grandi dans une tribu gauloise de la plaine du Pô en Gaule Cisalpine (Italie du nord actuelle)

Éduqué à devenir un guerrier, il a apprit de son peuple toutes les techniques de combat gauloises et est devenu un excellent cavalier.

Curieux de naissance et avide de découvrir le monde, à l'âge de 20 ans, il a rejoint une des trois légions romaines, fraîchement levées par Jules César pour aller mater les révoltes en Gaule transalpine (France et Belgique actuelle)

Mais de l'autre coté des Alpes, il a découvert un pays qu'il ne soupçonnait pas, un pays ou vivent les siens en pleine liberté de leurs droits, alors que sa tribu est soumise à Rome depuis des générations.

Les gaulois sont forts, mais ils sont divisés, chaque tribu guerroyant pour son propre compte, s'alliant à Rome pour se débarrasser d'un adversaire héréditaire, ou simplement par appât du gain.

Jules César a tenu campagne en Gaule et Luernos l'a servit dans la cavalerie auxiliaire pendant tout ce temps, voyant tous ces peuples perdre leurs autonomies et se soumettre devant Rome.

Mais un homme s'est levé, un prince gaulois, et il a fédéré de nombreuses tribus pour lutter contre l'envahisseur romain. Il a fait naître dans le cœur de Luernos un sentiment qui lui était inconnu jusque là, un besoin irrépressible de Liberté.

Après avoir assisté au massacre de la population d'Avaricum par les légions romaines, Luernos a déserté l'armée Romaine, il a rejoint ce prince gaulois, Vercingétorix, à l'oppidum de Gergovie, pour lutter contre César.

Après Gergovie, Luernos a parcouru les pays arvernes, bituriges et sénons, à la recherche de renforts. Pendant ce temps, l'armée de Vercingétorix s'était faite encercler à l'oppidum des Mandubiens, à Alésia.

Luernos et l'armée de secours, pourtant forte de plus de 200 000 hommes, ont bien tenté de venir en aide à Vercingétorix face à l'armée romaine et aux cavaliers germains. Mais Jules César démontra encore une fois son ingéniosité et la puissance de Rome.

Luernos voyant que tout était perdu, fuit le champ de bataille et la Gaule transalpine, pays désormais soumis. Il fit un temps profil bas, et rejoignit le camp des vainqueurs pour y faire carrière sous les ordres d'Antoine, le général de cavalerie de Jules César.