Proche-Orient : d’un 7 octobre à l’autre. Un an, jour pour jour
À l’aube du 7 octobre 2023, en plein shabbat et pendant la fête juive de Simhat Torah, cinquante ans après le début de la guerre du Kippour, un ciel de roquettes tirées depuis Gaza s’abat sur Israël. Par la mer, la terre, et les airs, les combattants du Hamas prennent par surprise les soldats israéliens. Dans les villes de Sderot, Ofakim et dans les environs d’Ashkelon, femmes, enfants et personnes âgées sont indistinctement massacrés. Les jeunes festivaliers d’une rave party aussi. 240 personnes toutes nationalités confondues sont prises en otage et emmenées à Gaza.
Dès le lendemain, l’armée israélienne réplique par des frappes aériennes et des combats au sol sans discontinuer. Le surlendemain, le 10 octobre, Israël, par la voix de son premier ministre Benyamin Netanyahou annonce un siège complet de la bande de Gaza. Plus d’eau, plus d’électricité, plus de nourriture, tout est coupé. Un feu nourri sans discontinuer pendant des mois. Des civils innocents tués, des journalistes aussi. Cessez le feu, trêve humanitaire, négociation pour la libération des otages, dénonciation de crimes contre l’humanité, les voix de la géopolitique internationale ne produisent pas de résultats probants. Quelques couloirs humanitaires éphémères, des otages libérés mais d’autres morts et toujours les frappes sur Gaza. Extension du conflit jusqu’au sud Liban avec le Hezbollah et en coulisses l’Iran, jusqu’en France sur les bancs de l’Assemblée Nationale avec des parlementaires drapés dans le drapeau palestinien ; le conseil de sécurité de l’ONU et l’Union Européenne demandent l’arrêt des combats, mais le terrain de la guerre reste sourd à ces injonctions. La violence aveugle. La souffrance et la douleur empêchent la réflexion. Les cris de colère et de haine emplissent l’espace sonore. Nous sommes saturés d’images d’horreurs et de désolation. D’un 7 octobre à un autre, sommes-nous plongés dans un conflit sans fin ?
Une soirée de récits par les grands reporters qui couvrent ce conflit depuis le 7 octobre et qui par leurs connaissances et leurs témoignages donneront à voir les complexités d’une réalité de terrain difficile à cerner.
Une soirée préparée et animée par Eric Valmir avec de nombreux témoins