Les Ateliers Frappaz accueillent en résidence deux apprenti·es de la FAI-AR, école de référence dédiée à la création en espace public. Louis Lubat viendra présenter des parcelles de création de son projet C’est oui. Ines Benkhicham présentera son ébauche de création du projet Appartement 54.

C'est oui — Louis Lubat.

Le public entre dans un rituel ordinaire, un mariage dans lequel la mariée est incroyablement seule, puisqu’elle se marie sans mari. « Pour se marier seule, il faut peut-être que tout le monde se marie », avance Louis Lubat, qui use du rituel pour trouver ce qui fait tenir une société, une communauté fissurée de toutes parts. Ce mariage s’inscrit sur un territoire marqué par la fermeture de son centre social, un territoire qui traduit ses fractures dans ses mots, dans ses oublis et ses trous de mémoire.
C’était mieux avant ? Peut-être, alors allons-y. C’est oui est un spectacle à voir et à entendre, autour des petits et grands événements qui lient une communauté.

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Appartement 54 — Ines Benkhicham

L’alcool s’invite dans le quotidien et les moments festifs. Il est le compagnon des plus grandes joies, le partenaire des folies les plus folles. Il est la béquille d’un quotidien devenu insupportable, l’ivresse qui rend plus léger ce foutu poids qui pèse sur les épaules. Substance de la fête et de l’intime, l’alcool et ses effets peut rendre aussi brillant et irrésistible que pathétique. Inès Benkhicham s’appuie sur son expérience intime et familiale pour interroger l’alcool et sa place dans la société.
De la solitude, de la violence, de la honte : que raconte l’alcool ?