Et si on se retrouvait à l'heure de l'Apéro pour parler librement de la mort et du deuil? Peu banale, cette idée peut surprendre au premier abord. Et pourtant ! Si ces rencontres n'ont aucune prétention thérapeutique, elles permettent de libérer la parole sur ces sujets si difficiles à aborder en société et parfois avec son entourage.

Un Apéro de la mort, c'est quoi ?
Librement inspirés des cafés Mortels, les Apéros de la mort ont pour objectif d**'offrir un espace d'expression** pour toutes celles et tous ceux qui se sentent concerné-e-s ou s'interrogent sur la mort. On peut s'y confier sur l'accompagnement d'un proche en fin de vie, échanger des conseils sur la meilleure façon de parler de la mort aux enfants, s'attarder sur ses souhaits post mortem ou tout simplement parler de son/ses défunt-e-s. "Aucun Apéro ne se ressemble puisqu'il se crée à partir des échanges qui émergent. L'expérience de l'un peut venir questionner ou valider celle de l'autre. Aucun jugement n'est émis." confie Sarah Dumont, fondatrice de Happy End l'Asso.

Des animateurs spécialisés sur la question du deuil
Pour assurer une écoute bienveillante, la charte d'Happy End l'Asso, impose qu'un des animateurs des Apéros soit formé à l'accompagnement au deul. "95% des participant-e-s ont perdu un proche et parfois très récemment. Il est important de pouvoir accueillir ces témoignagees douloureux", précise la fondatrice. C'est Agnès Bouteloup, coach de vie et praticienne en hypnose Ericksonienne, spécialisée dans l'accompagnement des deuils et transitions de vie et Elodie Fyot, coach de vie, qui animeront ce temps d'échange.

Comment s'inscrire à cet Apéro ?
il vous suffit de vous rendre sur la page
https://www.happyend.life/evenement/apero-de-la-mort-a-voisins-le-bretonneux/
de cliquer sur l'évènement pour réserver votre place.
La participation est gratuite.

Elles y ont participé, elles vous racontent !
Isabelle, 47 ans
"je suis venue 2 fois aux Apéros de la mort. Ma mère n'était pas décédée à l'époque mais elle ne me reconnait plus, rongée par la maladie d'Alzheimer et ce deuil blanc était difficile à vivre. Je n'avais pas envie de la compassion d'amis qui ensuite, chaque fois qu'on se verrait, me diraient : "alors ta mère ça va ?". Don une réunion avec des inconnus, c'était parfait. J'ai trouvé des sourires, de l'échange, de l'écoute, un apport structuré sur la thématique du deuil, des histoires de vie livrées sans fard."

Philippine, 33 ans
"J'ai perdu mon mari il y a 4 mois. Mon entourage n'a pas toujours les bons mots, ni la bonne attitude même s'ils souhaitent bien faire. Avec d'autres femmes qui ont vécu le même drame que moi, je me sens mieux comprise. Leur parler de mes difficultés, c'est assez libérateur".