La Confidence des oiseaux de passage est une zone libre de permanence poétique dans laquelle les gens entrent, sortent, restent, reviennent, font ce qu’ils font comme dans une promenade en forêt, la nuit. Le spectateur de la Confidence n’est pas un spectateur : il est un promeneur libre et nocturne.

Continuum espace-temps : espace à 4 dimensions, x,y,z pour l’espace, t pour le temps.
Le promeneur arrive dans un espace, est maître du temps qu’il s’octroie dans cet espace.
La Confidence des oiseaux de passage propose x,y,z, les promeneurs disposent de t.
Ce n’est pas un spectacle, c’est un moment.

La Confidence s’installe dans les espaces naturels de la convergence des hommes et de la confidence : les églises et les abbayes mais aussi les clairières, les déserts, les horizons épuisés d’insectes, les plages perdues, les hangars, les usines désaffectées ou non, les théâtres, les halls de gares, les salles d’exposition.

La nuit, l’ombre et le noir sont indispensables à l’émergence du mystère et de notre capacité à installer cette forêt est composée d’arbres en acier. Chaque arbre est nidifié par un oiseau de passage, un Souffleurs qui transmet les paroles des poètes qui, eux aussi, survolent le passage des hommes. La Confidence des oiseaux de passage est aussi un concert de musique électro-acoustique composée en direct.

Le répertoire de La Confidence est travaillé sur mesure pour chaque lieu et contexte de performance. A Aubervilliers il sera polyglotte et surtout franco-japonais, car nous fêterons le Printemps des Poètes en même temps que le Jour du Printemps japonais.