Qu’ils soient seuls, en couples ou à l’unisson, les six danseurs africains se lancent à corps perdus dans une chorégraphie à la gestuelle brute et virtuose. Sur des musiques soul, rap et afro-électro, les corps s’enlacent et s’entrechoquent, ondulent et se déplacent en jeux de jambes véloces.

Ces danses de rue, venues du Gabon ou de Côte d’Ivoire, exutoire de la jeunesse des quartiers populaires, racontent en filigrane la question des héritages et de leur appropriation. La chorégraphe Anne Nguyen met en lumière les danses africaines urbaines, peu présentes sur les scènes européennes, mais très populaires sur les réseaux sociaux et adorées toutes générations confondues.