En rompant avec la scolastique au XVIIe, Descartes s’éloigne d’une pensée traditionnelle du corps féminin inégalitaire et misogyne, et ouvre la voie à une pensée de de la neutralité et de l’égalité des sexes. Mais est-ce à dire que la question de la nature féminine ne se pose pas ? Qu’est-ce qu’un corps féminin ? Si des différences entre les sexes s’observent, ne sont-elles que le résultat de pratiques culturelles, comme le suggère Poulain de la Barre ? Marie-Frédérique Pellegrin expliquera comment ont émergé à l’époque moderne ces problématiques autour de la puissance propre du corps féminin qui sont toujours d’actualité.