L’Université Populaire de Sarcelles vous invite à une soirée exceptionnelle sur l’histoire, la mémoire et les héritages partagés entre l’Algérie et la France.
Avec Paul Max Morin, Naïma Huber Yahi et Benjamin Stora, trois spécialistes reconnus, plongez au cœur des enjeux historiques et contemporains de la transmission culturelle et mémorielle.
Paul Max Morin est docteur en sciences politiques, chercheur postdoctorant au Centre for the Science of Place and Memory de l’Université de Stirling et chercheur associé à Sciences Po (Cevipof). Ses recherches portent sur l’étude de la France postcoloniale, c’est-à-dire sur les héritages sociaux et politiques du colonialisme. Il explore la manière dont l’histoire coloniale, les mémoires et les politiques contemporaines s’articulent pour avoir un impact sur des questions telles que la socialisation politique, la construction de l’identité, les cultures, la race et le racisme, l’immigration, le nationalisme et l’identité nationale.
Naïma Huber Yahi est historienne, chercheuse, autrice, directrice artistique et commissaire d’exposition, spécialiste du fait culturel de l’immigration maghrébine. Membre de la commission Stora sur les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie. Elle est également une grande spécialiste de l’histoire culturelle maghrébine.
Benjamin Stora né en 1950 à Constantine, est un historien français de l’Algérie contemporaine et de l’immigration maghrébine en France. Docteur en histoire et sociologie, Il a été Professeur des universités à Paris 8, à Paris 13 et à l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO, civilisation du Maghreb). Il s’est intéressé, notamment, à l’histoire du nationalisme algérien, à l’histoire des relations entre juifs et musulmans, et à la mémoire de la guerre d’Algérie.
La rencontre thématique sera suivie d’une séance de dédicaces, d’une vente de leurs livres et du verre de l’amitié.