Le 3 juin 1991 au Japon, le Mont Unzen, crache une nuée ardente de roches et de gaz. Parmi les 43 victimes piégées par cette nuée figurent les scientifiques et cinéastes Maurice et Katia Krafft. Ils laissent derrière eux 200 heures de films pris durant plusieurs décennies de travail, que Werner Herzog réutilise pour cette oraison funèbre. Depuis longtemps, avec pour exemples la sortie en 1977 de « La Soufrière » et en 2016 celle d'« Au fin fond de la fournaise », le cinéaste allemand est fasciné par les éruptions volcaniques. Son récit est un véritable requiem à la mémoire de deux personnes qui ont dédié leur vie entière à la science et à l'image cinématographique.