D’abord, les textes couchés sur papier par ce poète arménien du XVème siècle longtemps exilé : des méditations personnelles et des pensées intemporelles sur le sort de l’étranger. Puis les voix : deux sopranos et une alto formées au chant lyrique traditionnel arménien, incarnent avec intensité lamentations et incantations. Les musiciens enfin : duduk, oud, dhol et le piano de John Hodian qui marient la spiritualité du folk arménien et une énergie jazz exaltée. L’ensemble est une fenêtre ouverte pour traverser le temps et l’espace, l’Orient et l’Occident, réunir classique et contemporain, se laisser transporter vers des territoires où la beauté et la spiritualité provoquent ce mélange rare et précieux de joie et d’extase.

EN SAVOIR PLUS