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Centre Culturel Algérien

171 Rue de la Croix Nivert, 75015 Paris, France
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CONFÉRENCE SUR L'ÉMIR ABDELKADER

Avec Dr. Chamyl BOUTALEB qui présente son ouvrage "l'Émir Abd-El-Kader face au parjure français, 23 décembre 1847" L'Émir Abdelkader, L’homme de lettres et l’écrivain mystique
Vendredi 11 septembre 2015, 18h30Passé

"l'Émir Abd-El-Kader face au parjure français, 23 décembre 1847"
Cet ouvrage a été écrit pour faire revivre quelques pages injustement occultées de notre histoire et également apporter une modeste contribution pour rendre hommage à ce grand homme exceptionnel de génie, bâtisseur de l’état-nation algérien dans le sens le plus moderne du terme qui put unifier en si peu de temps le pays, tenant tête pendant 17 années à la plus puissante armée du monde en lui usant ses meilleurs généraux parmi les 142 qui se sont relayés dans 116 batailles (sans oublier 16 ministres de la guerre et 5 princes).

Il négociera, en position de force, ''à la pointe de son épée'', deux traités très avantageuses pour le pays : Avec Desmichels le 26 Février 1834 et avec Bugeaud (Traité de la Tafna ou de Rachgoun) le 30 Mai 1837.La France coloniale a falsifié l'histoire de l'Émir Abd-El-Qader. C'est un devoir de ''mémoire'' que de dire les ''vérités historiques’’ sur les plus grandes supercheries qui ternissent la mémoire du symbole de notre unité nationale, qui a fasciné tant de générations d'écrivains, chacun répétant les erreurs des autres, tout cela pour rayer des mémoires collectives le parjure français d'un accord survenu un certain 23 Décembre 1847. Dans ce livre, les falsifications et autres duperies de l'histoire concernant l'Émir Abd-El-Qader, devaient être dénoncées avec la plus grande vigueur dont la plus grave est celle de la prétendue ''reddition'' de l'Émir et son ''amitié'' pour la France coloniale (!!!). Là aussi, pour effacer des mémoires collectives le parjure français du 23 Décembre 1847 à Sidi Taher, près de Ghazaouet, les mystificateurs ou prétendus ‘’historiens’’, faisant fi de l'honneur de ce grand homme, colportent assez régulièrement cette idée de ‘’soumission-capitulation’’, alors qu'en réalité il y a eu des négociations avec acceptation totale des conditions posées par l'Emir pour ''l'arrêt des combats'' ou ''armistice'', accord dûment signé et paraphé par les deux parties (Lamoricière d'un côté et l'Émir de l'autre). La ''reddition'' répond strictement à un protocole militaire que les ‘’ennemis’’ de l'Émir seraient à mal de présenter.Le 24 décembre 1847, Abd-El-Qader, accompagné des siens, monte à bord du Solon, l’aviso français battant pavillon du prince de Joinville qui, ironie de l’Histoire, conduira ce dernier et le duc d’Aumale deux mois plus tard en exil en Angleterre après dix-sept jours de navigation. Le ciel est sombre au-dessus du petit port de Djema’â- Ghazaouet et la Méditerranée, en cette période de l’année, connait de grosses tempêtes. Cependant l’Emir est confiant. Il a obtenu la promesse tant du général Louis-Christophe de Lamoricière, commandant de la province d’Oran, que du duc d’Aumale, fils du roi Louis-Philippe et gouverneur général de l’Algérie, qu’il serait conduit directement et sans aucune escale, conformément à sa demande, soit à Akka soit à Alexandrie. Chacun sait ce qu’il advint des engagements pris au nom de la France par ses représentants. A l’escale de Mers El-Kébir, non prévue dans l’accord d’armistice, l’Emir et ses compagnons, seront transbordés sur la frégate "l’Asmodée" pour …Toulon.La France ne tint donc pas son engagement pris à la fois par un de ses prestigieux généraux et par un prince gouverneur du pays qu'il venait de conquérir. Ch.-A. Julien écrit à ce sujet "Abd-El-Qader partit pleinement confiant dans la parole deux fois donnée par un général français et par le gouverneur, fils du Roi, mais ni Paris ni Alger ne l'entendirent ainsi". L'Emir sera interné durant cinq longues et terribles années en France et ce n'est que le 16 Octobre 1852 que Louis-Napoléon Bonaparte remettra à l'Emir sa liberté après son injuste incarcération en écrivant ceci : ''Il est regrettable que le gouvernement qui m’a précédé n’ait pas rempli ses engagements à l'égard d'un ennemi malheureux …et à mes yeux, il est humiliant pour une grande nation d'avoir assez peu de confiance en sa propre puissance pour renier ses promesses…Vous avez été l’ennemi de la France...Par conséquent, je considère comme un point d'honneur de mettre un terme à votre emprisonnement''.Une nouvelle fois, l’Emir a remporté une victoire, celle du respect de la parole donnée.

Algérie, conférence, CCA, Centre culturel algérien, XVe & histoire
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