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13 mars - 11 juin 2019Passé
Juin 2019
Samedi 1
10:00 - 18:00
Dimanche 2
10:00 - 18:00
Mardi 4
10:00 - 18:00
Mercredi 5
10:00 - 18:00
Jeudi 6
10:00 - 18:00
Vendredi 7
10:00 - 18:00
Samedi 8
10:00 - 18:00
Dimanche 9
10:00 - 18:00
Mardi 11
10:00 - 18:00

Proches et lointains : Giacometti, Noble, Zinelli

Accrochage qui étudie l'influence d'Alberto Giacometti sur l'œuvre de Carlo Zinelli en contrepoint à l'exposition "Alberto Giacometti, une aven
13 mars - 11 juin 2019Passé

Suite au traumatisme de la guerre d’Espagne à laquelle il participe, Carlo Zinelli (San Giovanni Lupatoto, 1916 – Vérone, 1974) est définitivement interné, en 1947, à l’hôpital San Giacomo alla Tomba à Vérone. Il y vit très isolé jusqu’au moment où, en 1957, il intègre l’atelier de pratique artistique créé la même année, au sein de l’hôpital, par le sculpteur Michael Noble. 

Au sein de cet atelier, Zinelli réalise, jusqu’en 1973, des centaines de gouaches et quelques sculptures. Avec un sens inné de la couleur et de la composition, il trace d’énigmatiques scènes riches en détails de la vie quotidienne dressant une sorte d’inventaire de personnages, d’animaux et d’objets, de formes réelles ou inventées.

À partir de 1965, il associe au dessin des lettres, des mots, des phrases ; le dialecte local se mêle à l’invention verbale pour former un discours distinct de la narration propre aux images. Si l’on a cherché les influences possibles dans l’œuvre de Zinelli, il en est une qui a été peu explorée : celle d’Alberto Giacometti et, tout particulièrement, de ses sculptures de marcheurs. Michael Noble était lui-même sous l’influence de Giacometti comme en témoigne certains de ses bronzes. Ainsi, dans le silence de l’atelier et sans que les mots n’interviennent, une œuvre va être partiellement transposée dans une autre et influencer une œuvre majeure de l’art brut.

 

Commissariat :

Christophe Boulanger, attaché de conservation pour l'art brut
Savine Faupin, conservatrice en chef en charge de l'art brut

Événement d’intérêt métropolitain
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Conférence - Rencontre
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À propos du lieu

LaM
1 allée du Musée, VIlleneuve-d'Ascq
  • Nord
  • Hauts-de-France
En acceptant la donation Masurel en 1979, Arthur Notebart, qui était alors Président de la Communauté urbaine de Lille, engageait la collectivité territoriale dans une aventure qui n’était pas jusque-là dans ses attributions. Une association loi 1901 fut donc créée pour la gestion du musée d’art moderne et ses statuts permirent de structurer et d’organiser le fonctionnement du Musée.

Pierre Chaigneau fut alors recruté comme conservateur pour mettre en place un programme fidèle à l’acte de donation qui précisait les volontés de Geneviève et Jean Masurel. Ce programme devait trouver sa place dans le bâtiment que l’architecte Roland Simounet était chargé de construire dans la ville nouvelle de Villeneuve-d’Ascq.

Les dialogues féconds entre donateurs, architecte et conservateur permirent l’ouverture, en 1983, d’un musée associant parfaitement les fonctions de conservation et de diffusion grâce à des salles d’exposition permanente et temporaire, un parc de sculptures, un auditorium, une bibliothèque, un service éducatif et culturel. Joëlle Pijaudier-Cabot succéda à Pierre Chaigneau en 1987 et exerça ses fonctions jusqu’en 2007.
Pendant cette période, une politique active d’acquisitions et une programmation de grandes expositions d’art moderne et contemporain hissèrent le Musée à une reconnaissance internationale.

Un nouvel épisode de la vie du MAM commença quand la collection d’art brut de L’Aracine fut donnée au Musée en 1999, engageant la Communauté urbaine de Lille à agrandir le Musée afin de présenter de façon permanente l’art brut aux visiteurs. Le Musée devenait celui de l’art moderne, de l’art contemporain et de l’art brut.

En 2008, fut choisi un nouveau nom, le LaM (Lille Métropole, musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut), annonçant la réouverture du Musée dans sa nouvelle configuration.
Accès
– par la route : à 20 min. de la gare Lille Flandres, autoroute Paris-Gand (A1/A22/N227), sortie 5 ou 6 Flers / Château / Musée d’art moderne. -Parking : -Les emplacements de parking réservé PMR se situe juste avant le rond point de l’allée du Musée, face au pavillon d’entrée du musée. -2 parkings publics (non surveillés) sont disponibles : parking P7 (dit Des Moulins – hauteur maxi : 1,80m). Le Parking P8 (hauteur maxi : 1,80m), juste à coté du musée, mais plus petit.
M.Lerouge / LMCU