Vernissage de l'exposition "On va où ?"
De la rue et des palissades qui ont porté ses peintures dans les années 80, Patrick Pinon a gardé la force de la revendication populaire, du signal rapide, efficace, clandestin.
De la clandestinité, l’artiste a gardé l’âme d’enfant, l’innocence, la gravité et le sens instinctif du danger. Il réclame, resquille, manifeste, cherche à
comprendre, recommence jusqu’à l’exaspération.
Passées du mur à la toile, ses oeuvres-slogans en ont gardé la surface riche et fragile (papiers stratifiés, mots sans phrases), séries scandées comme un
leitmotiv, comme la pulsation d’un coeur. »