Réseaux et sociabilités : les multiples facettes de l’École des beaux-arts
Réseaux et sociabilités : les multiples facettes de l’École des beaux-arts
Se former à l’École des beaux-arts n’est pas qu’une expérience scolaire, c’est aussi tisser des liens de différents types à un moment clé de savie. Ainsi se nouent en son sein de multiples réseaux : qu’ils soient familiaux, artistiques, économiques, amicaux ou professionnels. Par une approche sociologique des élèves et deleurs associations, une autre facette de l’École se dessinera.
Intervenantes
Isabelle Conte (chercheuse indépendante), Claire Dupin de Beyssat (laboratoire InTRu, université de Tours), Séverine Sofio (CNRS)
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A propos de ce séminaire
ReGarts : Trajectoires plurielles : les élèves de l’École des beaux-arts de Paris 1800-1968
Entre 1800 et 1968, plus de 13 000 élèves peintres et sculpteurs se sont inscrits à l’École des beaux-arts de Paris. Dans le cadre du projet de publication numérique des registres d’inscription de l’École porté par les Beaux-Arts de Paris, le CNRS et l’INHA, ce séminaire a pour objet d’interroger les données contenues dans ces documents et d’en sonder la richesse. Les informations sur l’origine géographique des élèves, leur genre, leur âge, leur parcours, leur adresse à Paris, leur garant ainsi que les observations sur leur parcours au sein de l’École doivent être soumises à une lecture critique, à la fois pour leur qualité catégorielle et leur mise en série sur un temps long. Ces données permettent d’interroger l’idée d’atelier, de généalogies et de réseaux artistiques, d’observer les effets de circulation et les trajectoires transrégionales et transnationales dans leur durée, de relever l’impact des périodes de conflit, la féminisation croissante de la population étudiante, les effets de masse et de distinction. À partir de cette formidable mine d’informations, le séminaire offrira l’occasion de croiser des approches disciplinaires et des questions portées par les spécialistes actuels de l’histoire de la pédagogie artistique et par les actuels et anciens enseignants et élèves de l’École.
En partenariat avec les Beaux-Arts de Paris et le Centre national de recherche scientifique (CNRS). Ce programme est réalisé grâce au soutien de la Fondation Malatier-Jacquet, abritée par la Fondation de France.
Comité scientifique
Claire Barbillon (École du Louvre), Alain Bonnet (université de Bourgogne), Anne-MarieChâtelet (université de Strasbourg), Penelope Curtis (historienne de l’art et curatrice indépendante), Marc Gotlieb (université de Williamstown), Pascal Griener (université de Neuchâtel), Mayken Jonkman (Institut néerlandais d’histoire de l’art, RKD, La Haye), Stéphanie Louis (École nationale des chartes), François-René Martin (Beaux-Arts de Paris ∕ École du Louvre), Geneviève Profit (Archives nationales), Clothilde Roullier (Archives nationales), Pierre Serié (université Clermont Auvergne), Séverine Sofio (CNRS), Édouard Vasseur (École nationale des chartes), Émilie Verger (chercheuse indépendante), Éléonora Vratskidou (École des beaux-arts d’Athènes), Hannah Williams (université Queen Mary, Londres)