Installation « ELIE AND THE BLOOD-SUCKING ALIENS » de Joséphine Topolanski
A découvrir dans les expositions de rentrée du CWB|Paris, l'installation « ELIE AND THE BLOOD-SUCKING ALIENS » de Joséphine Topolanski
23 janvier - 26 mars 2026

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En satellite de la 69e édition SALON DE MONTROUGE, le Centre présente l’installation ELIE AND THE BLOOD-SUCKING ALIENS de Joséphine Topolanski.
Rendez-vous incontournable de l’art contemporain et véritable tremplin pour les créateur.trice.s de demain, le Salon de Montrouge s’est imposé au fil des années comme une échéance emblématique dédiée à la découverte des artistes émergent.e.s.
Stéphanie Pécourt fut l’une des curatrices invitées au comité curatorial du Jury, à la sélection et au suivi de certain.es artistes, notamment de Joséphine Topolanski dont une oeuvre sera présentée au sein du Centre, comme une trace du Salon en Hors-Les-Murs.
ELIE AND THE BLOOD-SUCKING ALIENS
Photo d’une peinture du XIV siècle dans l’église de la citadelle médiévale de Shigisoara en Roumanie. Apparition d’ovni au-dessus de la maison de naissance de Vlad III l’Empaleur
Fausses archives de vrais documents ou vraies archives de faux documents, l’ambiguïté science-fictionnelle s’immisce dans chaque recoin possible de mes productions.Je travaille à la création d’un culte syncrétique mêlant ufologie, religion cosmique et technomystique, veritable symbiose entre science, spiritualité et folkore, au travers d’une accumulation obsessionnelle de formes et d’images qui nourrissent et construisent une nouvelle croyance multiple. Oscillant entre documentaire et imaginaire, visible et invisible, vrai et faux, mestravaux, ensemble de parafacts, viennent constituer, ce que l’historienne Carrie Lambert-Beatty appelle une grande «parafiction».
Au travers de récits scientifiques sacralisés, mes recherches questionnent nos régimes de vérité et nos rapports aux croyances. C’est par l’observation du statut de la véracité des images et leur impact sur la construction de nos sociétés que je tente d’approcher le rêve d’un réenchantement du monde.
Les pièces de mes projets, témoins d’un espace transitionnel entre le terrestre et le céleste, nous invitent à s’immerger un instant, -ou peut-être plus- dans une version alternative de notre réalité.
Vernissage le 23 janvier à partir de 18h30, en concomitance de l’exposition collective “Deep Fields”
Paris, Centre Wallonie-Bruxelles, CWB, Joséphine Topolanski, Exposition & Installation