Concert symphonique
Douceur de vivre et modernité au programme pour ce printemps ! L'ONBA magnifie la renaissance de la nature avec les Saisons de Buenos Aires (pastiche des 4 Saisons de Vivaldi). Pleines d'énergie rythmique, de dissonances, de contrastes entre virtuosité et lyrisme nostalgique, elles sont un évident hommage aux célèbres pièces de Vivaldi. Mais alors que celles de Vivaldi sont pastorales et littérales (gazouillis d'oiseaux, grondements du tonnerre), celles de Piazzolla, composées entre 1965 et 1969, sont davantage urbaines, liées à Buenos Aires (porteño « signifiant » le port de Buenos Aires) et cherchent à dépeindre l'essence même de chaque saison plutôt que d'en traduire les sonorités.
Bruissements de branches, chants d'oiseaux, jeux d'enfants célèbrent aussi la douceur de vivre romaine de Respighi, l'un des compositeurs les plus inventifs du début du XXe siècle tandis que les Bacchianas brésiliennes signée Villa-Lobos, invitent tout bonnement à la danse. Compositrice majeure et auréolée de ce début du XXIe siècle, Kaija Saariaho confiait en 2015 à Xavier De Maistre un Trans concerto explorant avec brio les possibilités quasi infinies et toute la subtilité d'un instrument à cordes trop rarement mis en avant. L'exploration de la richesse et de la couleur du son est l'une des caractéristiques de la musique de la compositrice finlandaise, ce dont elle s'explique : « Pour moi, écrire un concerto signifie moins écrire une œuvre axée sur la virtuosité technique traditionnelle que de sonder les profondeurs de l'âme de l'instrument et de la musique. »

Programme

Chefs-d'œuvre du XX^e

Astor Piazzolla
Le Printemps et l'été, extraits des Quatre Saisons de Buenos Aires

Kaija Saariaho
Trans, Concerto pour harpe et orchestre

Heitor Villa-Lobos
Bachianas Brasileiras N°4 : Prélude pour cordes

Ottorino Respighi
Les Pins de Rome