Berlioz est mort il y a cent cinquante ans, et le Te Deum est peut-être celle de ses œuvres qui se prête le plus volontiers au jeu des commémorations. Créée lors de l’Exposition universelle de 1855, cette partition est, selon le compositeur lui-même, le frère du Requiem. Elle fait dialoguer l’orchestre avec l’orgue comme s’entretiendraient l’Empereur et le Pape, et fait intervenir un chœur d’enfants, souvenir de l’impression extraordinaire éprouvée par Berlioz, un beau jour, au sein de la cathédrale Saint-Paul. Une œuvre de ferveur qui sera précédée par un autre coup d’audace : un nouveau concerto pour piano de Michael Jarrell, donné ici en création.