(mobilisation citoyenne) Appel à une seconde vague d’action contre la réintoxication du monde

17 novembre 2020 : écologistes, ZAD et syndicalistes appellent à l’action

En mai dernier, en plein déconfinement, a été lancé un appel à « Agir contre la réintoxication du monde le 17 juin » émanant de plusieurs collectifs, syndicats, associations et territoires en luttes en France et en Europe. Rappellez-vous, c’était quand l’économie tournait encore au ralenti pour cause de Covid-19 : les signataires voulaient alors prolonger l’arrêt des machines dans les secteurs les plus polluants (agro-industriels, aéronautiques, chimiques ou nucléaires) et toxiques en général.(agro-industriels, aéronautiques, chimiques ou nucléaires) et toxiques en général (des gaz et grenades de la police aux entreprises qui numérisent toujours plus l’existence). Si la journée du 17 juin n’avait pas été particulièrement médiatisée, des actions ont quand même eu lieu un peu partout et les collectifs qui en sont à l’initiative n’ont pas l’intention d’en rester là : ils appellent donc ici à une « seconde vague », comme on dit aujourd’hui, le 17 novembre prochain
Dans la première moitié de l’année 2020, le déferlement viral aura provoqué un ralentissement inédit de la dévitalisation marchande de la planète. Au cœur du confinement s’est alors diffusée une lucidité partagée, mais trop souvent désarmée et isolée, quant à l’urgence de faire barrage in extremis à la production du désastre.

Le 17 juin dernier, alors que la machine se ré-emballait de plus belle, plus de 70 actions, blocages, rassemblements se sont déployés simultanément à travers le pays [1]. Ils ont matérialisé un premier grand rebond de luttes de terrain contre la réintoxication de monde.

C’est pour donner une nouvelle fois corps à ce front commun, frappant par son énergie et sa diversité, qu’un ensemble de collectifs réunis le 30 août dernier à l’occasion d’un rassemblement sur la zad de Notre-Dame-des-Landes ont décidé d’appeler à une seconde vague d’actions coordonnées le 17 novembre prochain.

Les mobilisations locales du 17 juin ont dessiné une première cartographie post-confinement des sites de production destructeurs qui doivent s’arrêter, d’espaces naturels – forêts, zones humides, terres cultivables, friches urbaines – qui ne doivent pas être artificialisés, des chantiers écocides qu’il faudra paralyser… Elles ont aussi révélé des dizaines d’endroits où des collectifs d’habitant-e-s se lèvent déjà localement contre l’absurdité de ces « aménagements du territoire ».

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