Là où je croyais être il n'y avait personne

Une balade mélancolique et poétique à la recherche du fantôme de Marguerite Duras

©Shindo

Perdu au milieu de nulle part, il y a un bal. Dans ce bal en Durassie, il y
a Bert et Ange, à la recherche d'une idole : Marguerite Duras. Là où je
croyais être il n'y avait personne, constitue le deuxième volet de ce duo
de jeunes comédiens installés à Arles, au parcours déjà bien fourni.

Comédiens de la lune, figures d'un théâtre vivifiant, déjanté et absurde,
ils créent dans notre théâtre cette envolée en imaginaire durassien. Non
pas un biopic - comment cerner Duras ? - mais une balade mélancolique
et poétique à la recherche de son fantôme et des lieux qu'elle a habités,
racontés dans son oeuvre. Alors commence une histoire dans l'histoire : celle
d'une soeur, amoureuse de son frère et qui lui dévoile son amour jusqu'à
sa perte. Bert et Ange ne cherchent pas à être Duras, mais à regarder le
monde à sa manière, pour comprendre de l'intérieur son geste créatif.
Alors le duo va tendre vers cet insondable désir d'absolu, arpenter le
processus d'écriture d'une exigence folle, quitte à se perdre et dériver sur
les pentes dangereuses de cette oeuvre majeure de la littérature.

Durée: 1h15

Marguerite Duras, Théâtre