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1 janvier - 31 décembre 2018Passé
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Accès réservé aux chercheurs, scientifiques et étudiants sur rendez-vous. Ouverture annuelle exceptionnelle lors des Journées européennes du patrimoine.
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Décembre 2018
Lundi 3
08:00 - 20:00
Mardi 4
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Mercredi 5
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Jeudi 6
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Lundi 10
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Lundi 17
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Jeudi 20
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Vendredi 21
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Lundi 24
08:00 - 20:00
Mardi 25
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Mercredi 26
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Jeudi 27
08:00 - 20:00
Vendredi 28
08:00 - 20:00
Lundi 31
08:00 - 20:00
Accessible aux handicapés auditifs
Accessible aux handicapés visuels
Accessible aux handicapés psychiques
Accessible aux handicapés moteurs

LRMH

29 rue de Paris 77420 Champs-sur-Marne
  • Seine-et-Marne
  • Île-de-France

Réaménagement des locaux du Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques, service à compétence nationale.

Le LRMH, laboratoire dédié aux matériaux constitutifs du patrimoine, va se déployer dans de nouveaux locaux afin d'optimiser les services rendus à la recherche et aux professionnels du patrimoine.
1 janvier - 31 décembre 2018Passé
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LRMH - cliché Dominique Bouchardon

Le Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques (LRMH) est un service à compétence nationale du ministère de la Culture, rattaché au CNRS, au sein du Centre de Recherche sur la Conservation. Il est chargé de mener des études scientifiques et techniques ainsi que des recherches sur la conservation des édifices et objets du patrimoine culturel protégés ou inscrits au titre des Monuments historiques. Il en étudie les matériaux constitutifs et les phénomènes d’altération qui en compromettent la conservation. Il travaille sur les traitements à appliquer aux œuvres altérées, ainsi que sur les conditions de conservation des monuments et objets étudiés. Il diffuse le plus largement possible le résultat de ses études et de ses recherches.

Le LRMH est composé de huit pôles scientifiques « matériaux » - Béton, Grottes ornées, Métal, Peinture murale et polychromie, Pierre, Vitrail, Bois, Microbiologie et Textile - constitués d’une vingtaine de scientifiques du domaine de la microbiologie, de la chimie, de la géologie, de la physique et des sciences des matériaux.

Le LRMH a été associé depuis plus de vingt ans à une quinzaine de projets européens comme NANOMATCH, CHARISMA ou encore IPERION CH, programme majeur pour l’étude des biens culturels et préfiguration de la plateforme ERHIS. Il fait partie, dans le domaine de la recherche appliquée, de nombreux réseaux scientifiques, nationaux, européens et internationaux, des coopérations récentes ayant été développées avec la Chine et le Zimbabwe.

Le LRMH travaille avec les maîtres d’ouvrage, les maîtres d’œuvre, les restaurateurs, les conservateurs, les universitaires et les laboratoires privés, sans oublier les entreprises. Par la nature de ses recherches, le LRMH est relié au monde industriel avec lequel un partenariat a été officialisé, en 1993, par la création du Cercle des partenaires du patrimoine.

Institutionnellement, le LRMH diffuse les connaissances et les avancées de la recherche dans des enseignements sur les matériaux auprès des écoles de formation des futurs acteurs du patrimoine et mène également des opérations de sensibilisation auprès des élèves et étudiants. Par ailleurs, soucieux de faire perdurer la spécificité de ses métiers, le LRMH accueille régulièrement jeunes apprentis, stagiaires et thésards.

Pour parvenir à assumer toutes ces missions, le LRMH dispose, dans ses locaux, d’une gamme d’équipements scientifiques en constant renouvellement et perpétuelle évolution.

Le LRMH est unique, en son domaine, en Europe. Il est installé dans les communs du château de Champs-sur-Marne, classé au titre des Monuments historiques, et de fait contraint, dans ses aménagements, par le respect patrimonial des lieux qui sont ainsi habités et vivants. S’étant développé dans ses locaux, au gré de besoins grandissants suite à des demandes de plus en plus nombreuses, le LRMH est arrivé dans une situation qui, ergonomiquement et rationnellement, limite les possibilités d’installation d’équipements scientifiques et le développement de nouvelles technologies analytiques pour répondre aux questions patrimoniales. Les conditions d’accueil des étudiants, collègues et personnalités étrangères pour l’enseignement comme pour des séminaires et colloques ne sont pas à la hauteur de la renommée internationale de la structure. Un ambitieux programme de travaux a donc été élaboré de façon à poser la première pierre du LRMH du XXI e siècl e. Une première étape de ce profond remaniement sera engagée en 2018 grâce à l’affectation au LRMH de nouveaux locaux proches. Une salle de conférence et de visioconférence modernisée, la matériauthèque, unique en Europe et des laboratoires devraient entre autres s’y installer. Ce premier pas permettra un accueil digne de ce nom de nos visiteurs français comme étrangers ainsi qu’un lieu d’enseignement et de séminaire. Tourné vers tous nos partenaires, ce nouvel espace, qui préfigure le remaniement complet de l’aile est des communs, sera une vitrine unique en Europe dans ce domaine, tournée vers la conservation préventive et la restauration des matériaux constitutifs des immeubles patrimoniaux, mais aussi vers le plus grand nombre. En témoignent le succès rencontré lors de l’ouverture exceptionnelle pendant les Journées européennes du patrimoine 2017 et le nombre croissant de thèses, de programmes d’étude et de recherche suivis par le LRMH, faisant l’objet de publications dans des revues spécialisées comme de plus grande diffusion

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À propos du lieu

LRMH
29 rue de Paris 77420 Champs-sur-Marne
  • Seine-et-Marne
  • Île-de-France
« Walter-André Destailleur (1867-1840) est à Champs sur tous les fronts à la fois : alors que débute la restauration du château, il livre en mars 1896 ses plans pour la cour des écuries, à gauche de l’avant-cour.
Cet ensemble se compose alors toujours de l’orangerie, des bâtiments dénommés La France et d’un bâtiment à côté du pavillon d’entrée. L’entrée se fait depuis le XIXe siècle par un accès latéral directement depuis la rue des Écoles, du côté du village (actuelle rue Pierre Werczerka).
Or les Cahen d’Anvers entendent bien mener un grand train de maison, avec force chevaux, voitures et domestiques. Commande est donc passée à l’architecte de repenser ces espaces et de construire de nouveaux communs, englobant les anciens dans un projet plus ambitieux.
Au départ, Destailleur envisage de construire les nouvelles écuries le long de la rue des Écoles, et de conserver l’accès de biais depuis cette rue. Plusieurs plans rependront cette idée, jusqu’à ce que l’architecte imagine un accès depuis la rue de Paris. Cette solution lui permet d’élaborer un plan régulier, avec un accès parallèle à celui de la grille d’honneur. Les nouvelles écuries édifiées le long de la rue des Écoles s’en trouvent plus spacieuses et pratiques.
Pour les façades, Destailleur imagine d’abord des communs aux murs de briques avec des encadrements de pierre, couronnés par des toitures en ardoise. L’architecte entend ainsi marquer une hiérarchie inférieure des communs par rapport à l’architecture plus noble du château en pierre de taille, selon un modèle fréquemment usité à cette époque, comme chez les Rothschild à Ferrières ou encore chez le prince de Broglie au château de Chaumont-sur-Loire. Destailleur privilégiera finalement la pierre seule, sans doute pour s’harmoniser avec le château et pour pouvoir intégrer l’orangerie.
En effet, dès le départ, l’architecte entend bien conserver ce bâtiment du XVIIIe siècle, mais en le convertissant en remise pour les voitures hippomobiles de la famille. Sa structure est profondément renforcée par des poutrelles métalliques, et ses ouvertures complètement modifiées. Enfin, cette nouvelle façade est en partie masquée par l’édification d’une cour pour le pansage des chevaux, couverte d’une magnifique charpente métallique réalisée par la maison Perrier. Les étages et les combles de tous ces bâtiments sont aménagés en chambres et en appartement pour les employés.
En mars 1896, les projets de Destailleur concernent les bâtiments de La France, dont les intérieurs sont aussi réservés aux employés. Le rez-de-chaussée se partage entre la loge du concierge, chargé de surveiller les entrées et les sorties de ce côté du domaine, et une salle réservée aux domestiques des invités, comme dans l’hôtel parisien des Cahen d’Anvers. Les étages sont réservés aux services des lingères.

Ces nouveaux aménagements de Champs deviennent très vite une référence. Le Figaro note ainsi en 1898 que Louis Cahen d’Anvers « a fait agrandir les dépendances et les écuries qui sont un modèle du genre » (Le Figaro, n° 327, 23 novembre 1898) ». (Texte de Renaud Serrette, CMN).
Les bâtiments dans lesquels le LRMH va s’agrandir, sont situés rue Pierre Weczerka, en face du bâtiment La France. Ils étaient sans doute destinés au logement de la nombreuse domesticité du château, sans qu’aucune source ne vienne confirmer cette hypothèse.
Accès
Accès aux chercheurs, scientifiques et étudiants sur rendez-vous. Ouverture exceptionnelle au public pour les Journées européennes du patrimoine. Accès par voiture : Sortir Porte de BERCY, Prendre l’Autoroute A4 (Direction METZ-NANCY), sortir à CHAMPS-SUR-MARNE, Prendre la direction CHAMPS-MAIRIE. Accès par transports en commun : Prendre la direction TORCY-MARNE-LA-VALLEE (Ligne A), descendre à la station NOISIEL Prendre l’autobus 220 (en face du RER, après avoir traversé la rue), direction BRY-SUR-MARNE Descendre à la station CHAMPS-SUR-MARNE.
LRMH - cliché Dominique Bouchardon