Les confinements successifs auront mis en lumière le besoin de nombreux citadins de quitter « l’enfer » des villes pour « s’échapper » à la campagne. Un départ, choisi, qui s’ajoute à celui, forcé, de personnes qui ne peuvent plus s’y loger. Dans les deux cas, avec son accès à la nature et ses prix raisonnables, la campagne a de nouveau la cote.

Mais est-elle prête à accueillir tous ces néo-ruraux ? Avec quelles perspectives professionnelles et quels services ? Surtout : la bétonisation des campagnes est-elle évitable ?

INTERVENANTS :

• Guillaume Faburel, enseignant-chercheur à l’université Lyon 2 et Sciences Po Lyon, UMR Triangle (CNRS, Sciences Po Lyon, ENS) et auteur de Pour en finir avec les grandes villes (Passager clandestin, 2020), ses travaux portent sur les effets des grandes villes et l'alternative socio-écologique. Il est coordinateur des Etats généraux de la société écologique post-urbain.

• Fanny Hugues, doctorante en sociologie (CEMS/EHESS) prépare une thèse Vivre de peu en zone rurale : échanger, réparer, auto-produire qui porte sur les pratiques de débrouille des populations à faibles revenus dans des espaces ruraux.
• Vincent Grimault, journaliste à Alternatives Economiques, spécialiste des dynamiques territoriales et plus spécifiquement des campagnes, il est l’auteur de La Renaissance des campagnes : Enquête dans une France qui se réinvente (Ed. Le Seuil 18 juin 2020).

Nombre de places limitées, sur réservation uniquement.