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Annulé | Causerie "Pourquoi conserver nos noms de lieux breton ?"

Faut-il uniformiser toutes les adresses de France en français ou conserver nos noms de lieux bretons pour faire vivre notre identité et transmettre notre patrimoine local aux générations futures ?

Entrée libre

Annulé | Causerie

Faut-il uniformiser toutes les adresses de France et de Navarre en français pour renforcer le roman national ou bien conserver nos noms de lieux bretons pour faire vivre notre identité et transmettre notre patrimoine local aux générations futures ?

Faut-il urbaniser la campagne à la mode des grandes métropoles françaises ou « ruraliser » la ville en lui redonnant ses noms de parcelles originelles en breton là où ont été construites des maisons lors des deux siècles passés ? Jusqu’à une époque récente, celle du remembrement à grande échelle des années 60/70, le moindre petit champ avait un nom. Ce n’est pas le choix qui manque : le cadastre napoléonien établi autour de 1830 recense plus de 50.000 toponymes différents en langue bretonne en Finistère.

Quels noms de rues et de quartiers devons-nous privilégier ? Ceux de la ville, sans originalité ni légitimité, ou ceux des champs ? Ceux de célébrités nationales ou ceux donnés par nos ancêtres bretons, qui tenaient compte de l’histoire des lieux, de la topographie ou de la nature du sol, par exemple, comme l’indiquaient les toponymes locaux.

Yann-Bêr Kemener, professeur d’allemand en retraite et écrivain bilingue breton/français a réalisé une étude exhaustive des micro-toponymes de la commune de Telgruc en se basant sur le cadastre napoléonien de 1831.

Il tentera de répondre à ces questions en compagnie d'Hervé Lossec, le spécialiste local. De 2002 à 2010, ce dernier a publié dans le Kannadig et les différents BIM (bulletins info municipaux) de la CCL (Communauté de Communes de Lesneven) une rubrique hebdomadaire expliquant les noms de famille et les noms quartiers et lieux-dits existants et disparus ; il est aussi l’auteur de nombreux articles sur le sujet dans la revue Amzer et les brochures de différents Offices de Tourisme du Léon.

Ils font partie tous deux des premiers signataires du manifeste contre « La débretonnisation des noms de lieux et de rues» qui a fait grand bruit, récemment , dans les médias régionaux et nationaux

Médiathèque René Pétillon

rue dixmude 29260 Lesneven

  • Février 2021

    • Mercredi 03 18:00 - 19:30