Bifurcations et autres histoires
Culture
Jean-Claude Biraben
*En partenariat avec le Printemps de Septembre *
Le surréalisme n’a jamais été tout à fait rassuré devant la peinture qui s’en réclamait. Des critiques l’ont régulièrement traversé, avant et après la Deuxième Guerre mondiale. L’objet lui a proposé une alternative heureuse. L’objet trouvé, interprété ou non, l’objet perturbé, l’objet mathématique, l’objet naturel, l’objet naturel interprété ou incorporé, l’objet « américain » ou « océanien », le ready-made, aidé ou non, l’objet surréaliste enfin, toute une typologie, toute une taxinomie poétique où la rencontre, le hasard, la capacité de discernement et de métamorphose suffisent à déclencher l’étincelle qui allume soudain la guirlande enchantée des choses. C’est dans cette lignée lumineuse que se situe l’activité plastique de Jean-Claude Biraben. Musicien de jazz, poète et fabricant d’objets dont l’évidence est l’énigme, il écrivit dans des loups à cinq pattes (Toulouse, 1997) cet aphorisme définitif en forme de haiku : _« C’est Louis Armstrong / qui a le premier / marché sur la Lune ». _