Le mariage des couleurs
Les mouvements du pinceau y établissent une relation intime avec ce qui est représenté. Une sorte de jubilation, une fièvre même, manifeste sa joie de peindre et de créer.
Elle cherche à sa manière la lumière, et c’est dans la confrontation des corps et de la nature, dans la recherche de l’Homme dans son paysage qu’elle puise son énergie.
Il y a chez elle un amour existentiel de la vie. Elle tisse autour des corps des filets précieux et brutaux à la fois, comme pour mieux recueillir la manifestation ou le souvenir.
Tamiko Nagaï habite et travaille à Trappes une grande partie de l’année.