Aujourd’hui, une diversité d’acteurs produisent, collectent, gèrent, exploitent une très grande quantité de données relatives aux activités des élèves, des établissements, des enseignants, etc. Ce stock de données pose évidemment la question de leur protection et du respect des droits fondamentaux des citoyens, à plus forte raisons s’agissant d’enfants. En parallèle pourtant, force est de constater que le potentiel des données pour mieux orienter, apprendre, enseigner, piloter des politiques publiques tend à se confirmer. Le destin des services éducatifs, publics ou privés, sera donc indubitablement fait de données, de gestion et d’apprentissage en premier lieu mais aussi de données liées à l’environnement, les transports, la santé, etc. A l’heure où des étapes clés de l’évolution réglementaire relative aux données viennent d’être franchies (entrée en vigueur du RGPD, ouverture des données par principe), mais aussi au moment où il apparaît nécessaire de tirer pleinement parti du numérique pour imaginer des services éducatifs plus efficaces, plus personnalisés, plus complets, quel équilibre doit être trouvé ? Comment l’avènement des données dans le domaine de l’éducation va-t-il bousculer le paysage actuel ? Quelle place l’institution doit-elle jouer ce cadre renouvelé ?

Le 110 bis vous invite, le temps d’une soirée au cœur du ministère de l’Education nationale, à venir réfléchir et discuter de ces vastes questions avec notre panel d’intervenants :

• Jean-Marc Merriaux, Directeur du numérique pour l’éducation au Ministère de l’Education nationale
• Gilles Braun, Délégué à la protection des données au Ministère de l’Education nationale
• Benjamin Jean, Président d’Open Law
• Rayna Stamboliyska, spécialiste sécurité et conformité, auteure de "La face cachée d'Internet"
• Tristan Nitot, vice-président advocacy @ Qwant 
• Paul-Antoine Chevalier, Data scientist auprès de l’Administrateur général des données, Etalab

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